Locarno
2000 : Olivier Chiappa effectue un pliage debout sous l'oeil des autres nations.
Vous
avez l'air enthousiasmé par cette voile, mais quelles sont vos sensations
sur l'Opus ? Quel bilan faites-vous sur votre saison ?
Un stage au mois d'avril sur la plate-forme de Cahors,
encadré par Olivier Seigner, nous a permis de cerner toutes les spécificités
de cette nouvelle voile et également de trouver la taille la mieux adaptée
à notre morphologie.
Malgré
ces quelques retards dans notre préparation, l'équipe (constituée
de Goguet, Chiappa, Lubin, Burgos et Cherrier) a réalisé à
ce jour environ 750 sauts (entraînements et compétitions compris)
et elle terminait la saison 2000 fin septembre sur une 8ème place au
championnat de France par
équipe à Bouloc.
Les
observations suivantes ont été faites sur les voiles :
Quel que soit le type de conditionnement (pliage classique, roulé, debout)
et le type de saut réalisé (P.A., voltige, vol relatif), l'ouverture
est "douce" et sans aucune comparaison avec celle des autres voiles
de P.A.
Le pliage debout apporte l'avantage d'une ouverture dans l'axe et propre.
Les séquences d'ouverture sont parfaites et plus progressives. Quel que
soit le type de conditionnement, le temps d'ouverture reste correct.
Une
Opus 220 rentre dans un Atom 34.0 sans effort particulier.
Du
fait de sa faible profondeur (par rapport aux autres voiles de P.A.) et du tissu
employé (porosité zéro), le pliage debout est le mieux
adapté pour l'Opus.
Autre avantage de son petit volume : l'ensemble complet est plus petit et moins
lourd, le centre de gravité s'en trouve changé, l'aisance en voltige
est appréciable.
Des
contraintes liées aux problèmes de l'Atom Millénium
et de la Techno 240 ont retardé le constructeur dans la fabrication des
voiles (220 et 260). Nous n'avons reçu celles-ci que fin mai.