Détail de la commande de manoeuvre : on note la conception identique aux voiles rapides.
dans chaque discipline pour se tenir au niveau et lorsque l'on possède le même parachute pour les deux disciplines la rentabilité de l'entraînement semble évidente.

De plus les voiles de P.A. sont de conception vieillissante puisqu'elles n'ont pas évolué depuis leur création. Aucune innovation ne les distingue.

Adopter des solutions novatrices (pas de copie) : tel était le principal but du projet.

Innover en matière de P.A. le challenge parait insurmontable. Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ?

Le cahier des charges était le suivant :
- Essayer de rassembler ce qu'il y a de mieux en termes de performances sur une voile,
- Pour la voltige, réaliser la voile la plus petite possible en surface et en volume plié,
- Un mode de construction moderne (type Techno),
- L'emploi de matériaux nouveaux (Tissus porosité zéro, suspentes en optima ou vectran),
- Des ouvertures souples même à pleine vitesse en combinaison lisse.

En résumé, faire une voile capable de voler aussi vite que la plus rapide, aussi doucement que la plus lente en vitesse verticale et horizontale.
En fait, avoir plus de potentiel, c'est-à-dire un cône d'approche plus large.

Avec un tel cahier des charges, la conception et la réalisation de cette voile a dû te prendre pas mal de temps ?

La voile de P.A./Voltige est la suite logique de l'Axis, le projet initial comprenait aussi la conception de la voile.
La première voile fut construite en juillet 1995 en PF 2500. L'épaisseur du profil était plus importante que la voile la plus épaisse. À ce jour 9 voiles ont été construites et plus de 800 sauts ont été effectués.
Beaucoup d'améliorations ont été apportées depuis : profil trapézoïdal, épaisseur réduite sur les saumons, trous basses pressions et cheminées, cône de suspension en Optima.
Peux-tu nous résumer, la voile étant donc finie, les points forts de l'Opus ?

Les points forts de l'Opus sont :
- l'utilisation mixte en P.A. et en voltige,
- le volume plié,
- la vitesse verticale,
- le potentiel finesse,
- la maniabilité,
- la facilité de gestion du plan grâce à un cône d'approche plus ouvert. La voile tournant plus serré et repartant à plat.
Vue de l'extrados, on distingue bien les 2 petites cheminées.
Le produit est commercialisé et on u pu voir l'équipe du C.E.P. de Cahors sauter et faire de bons résultats avec l'Opus lors du Championnat de Francepar équipe de club. Pourquoi avoir choisi cette équipe ? T'ont-ils apporté une aide pour la finalisation du produit ?

Lorsque l'on réalise un produit de ce type, il est intéressant de pouvoir savoir ce qu'il donne réellement. Le milieu de la compétition est impitoyable et permet de bien confronter la théorie et la pratique. Utiliser l'Opus sur une saison de compétition permet de jauger réellement le produit, savoir s'il est viable en quelque sorte.

L'équipe du C.E.P. de Cahors et du 17 R.G.P. de Montauban m'ont permis de confronter mes sensations et les leurs. Lorsque la proposition de faire une saison en compétition est venue, j'ai vu là l'opportunité d'un excellent banc test pouvant me permettre la finalisation de la voile.
Olivier, tu es spécialiste du matériel parachutiste à Montauban, tu es un ancien de l'E.I.S. totalisant 6300 sauts. Travailler sur un nouveau concept de voile comme celui de l'Opus est un véritable défi, peux-tu nous en dire un peu plus sur tes motivations ?

L'idée de base était de faire un parachute du même gabarit que celui employé pour la voltige en 1990, c'est-à-dire un Atom avec une BT et une Mayday en réserve.
À l'heure actuelle, la performance coûte cher. Il faut de plus en plus sauter
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